Antiaz, La Prophétie des Sybilles...
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 Akasha

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2 participants
AuteurMessage
Akasha
Nobilita
Akasha


Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 17/12/2006

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MessageSujet: Akasha   Akasha Icon_minitimeLun 18 Déc - 21:48

(à modifier)

Nom : deh Sarandar, personne ne le connaît.

Prénom : dite Akasha

Âge : inconnu

Race : humaine... démoniaque^^

Pouvoirs : elle peut représenter vos moindres phobies jusqu'à vous faire sombrer dans la folie... elle peut prendre son apparence humaine ou son apparence démoniaque... chacun de ses mots devient réalité... elle a un jeu de tarot fort étrange... enfin, elle a sous son commandement une grande partie des démons du Xil

Physique :
Un miroir. Une psyché, pour être exact.
Elle se regarde, l'oeil critique et perçant. Ce corps jeune encore, élancé, elle le connaît pourtant à merveille... ces seins à la courbe enchanteresse, qui pointent fièrement vers l'avant, tels la proue d'un navire, cette taille fine et ce ventre musclé, ces hanches voluptueuses qui prolongent délicatement la ligne de la taille, ces jambes longues et galbées qui se terminent par une cheville fine et des pieds gracieux, ces bras qui quand elle danse, se nouent autour d'elle, la faisant ressembler à une Méduse vive, ces épaules rondes et ce cou de cygne gracile... cette intimité à peine voilée par la toison, ces fesses musclées à la courbe sensuelle...
Elle connaît par coeur chaque partie de son corps parfait. Ce qu'elle examine aujourd'hui, c'est son visage, son visage qui va si bien de paire avec le reste... Cet ovale aux traits fins entouré d'une longue crinière de cheveux noirs aux magnifiques reflets bleus et ornés d'une mèche blanche, dans lequel brillent deux yeux d'un vert étrange, immenses, profonds tels des lacs. Le nez... fin et droit, lui offrant un profil légèrement arrogant. La bouche, peut-être un peu trop épaisse, mais parfaitement dessinée. Les pommettes hautes, le front superbement proportionné, les sourcils tracés minutieusement. La peau nacrée...
Elle sait qu'elle est belle et sait aussi quelle horreur se cache sous cette apparence. Elle est un démon au visage gravé du signe du Mal...

Caractère :
Akasha est une séductrice. Elle charme tout le monde, parfois inconsciemment mais souvent par intérêt. Elle attire par son sourire... Un sourire qui en a énervé plus d'un d'ailleurs, avec ses mille tonalités : cynique, moqueur, sournois, supérieur, sceptique, distrait, charmeur... Elle passe d'un visage à l'autre en quelques secondes, en revanche, sait tenir un fil de pensée fort solide. Elle est persévérante et sait très bien ce qu'elle dit, ce qui en fait une redoutable oratrice, elle sait galvaniser les foules et les manipuler à sa guise -et, avouons-le, ne se gêne pas pour le faire.
Elle est également d'un naturel cruel et sadique, emporté. Akasha est hautaine et vaniteuse, son orgueil atteint des proportions inimaginables. Follement jalouse et possessive, elle ne donne pas facilement sa confiance, et n'a aucun scrupule à l'idée de tuer pour garder ce qui lui appartient. Elle est pourtant indépendante et fière, n'aime pas se mêler à la foule. C'est une louve solitaire, d'une intelligence redoutable et redoutée, machiavélique et sadique. Elle connaît ses pouvoirs, leurs limites... qu'elle éloigne sans cesse.
Elle aime les hommes, mais pour des aventures d'une nuit. Elle cherche celui qui saura la séduire, l'aimer, lui donner un feu intérieur plus vif que celui qu'elle a. Un homme qui pourra satisfaire sa soif de connaissance...


Histoire :
Les yeux perdus dans la lueur de l’âtre, la créature retrace ce passé si long, si lointain… les âges glorieux et sombres de son existence aux sempiternels retours au commencement. Son visage dissimulé dans l’ombre, l’être est seul dans l’obscure pièce, enfermé dans sa douleur comme dans un étau cruel comprimant ses chairs… lacérant son âme. Un long soupir, exprimant toute l’horreur du monde, tous ces fardeaux que la créature porte sur ses épaules. Un retour au commencement de tout…

La pluie contre la vitre, autant de cailloux jetés contre le verre si fragile, tandis qu’un cri de femme déchire la nuit. Les étoiles semblent trembler… sentent-elles la douleur de la mère enfantant de son unique descendant ? Celle de la progéniture qui se cogne la tête contre les os du bassin ? Celle du père qui sait que son aimée va perdre la vie ? Ou alors est-ce encore autre chose qui échappe au commun des mortels… quand le son d’un cri aigu et bien trop puissant secoue la maisonnée, quand les pleurs d’un père retentissent, quand le silence se fait entre les lèvres d’une défunte, seule la Lune peut dire encore les secrets de la vie, à voix basse.

Quel outrage, cet enfant rieur qui porte la marque des femmes… le père se cache les yeux. Il n’a pas su avoir un fils de son seul mariage, jamais il ne prendra d’épouse… du moins, pas d’épouse moins belle que la précédente, et il sait qu’aucune ne peut égaler sa Dame en beauté. Aucune.
Il est riche, très riche même. Célèbre par-delà les montagnes, le nom deh Sarandar retentit comme un fouet et fait ouvrir les portes comme la plus efficace des clés. Une fortune et une gloire dûes à des combats contre les rebelles d'Antiaz, à des trocs plus ou moins légaux, à une vie en apparence exemplaire… la Nobilita, et toutes les classes inférieures, tous respectent ce nom. Les femmes sont prêtresses ou mères de famille, les hommes travaillent dans l’orfèvrerie et certains sont banquiers en des terres lointaintes.

Et voilà que Thénar et Elyah deh Sarandar donnent naissance à cette petite fille, aux dépends d’Elyah… Thénar l’appela Akasha, ‘celle qui donne la mort’ en une langue ancestrale. L’enfant était destinée à vivre avec, sur les épaules, un fardeau bien trop lourd… sa conscience était déjà entachée, elle avait tué sa mère et son père le lui ferait payer très cher à l’avenir.
Trop cher.

Akasha grandit dans un calme relatif, dans une solitude trop réelle. Enfermée dans une pièce sans fenêtre, elle n’a jamais vécu autrement que dans l’emprisonnement. De temps en temps, des serviteurs venaient lui apprendre les bonnes manières, lui donnant quelques notions de base en matière d’éducation. Aucun ne parlait beaucoup, Thénar avait donné l’ordre d’ignorer Akasha, et de toute façon celle-ci paraissait muette. Seulement un jour, une vieille femme se prit d’affection pour la petite fille –alors âgée de six ans. Gnüwela, c’est ainsi qu’elle se nommait, était une illusionniste puissante. La vieille créature décida d’enseigner à son élève, à qui elle était censée apprendre à coudre, l’art magique.

Gnüwela informa également Akasha que son père ne désirait pas la connaître, jamais. Pour Thénar, elle était l’assassin de sa génitrice. C’était pour cela, et uniquement pour cela, que la petite fille était cloîtrée depuis tant d’années dans une pièce sans issue. La femme conjura son élève de ne rien tenter jusqu’à manier parfaitement la magie et les armes, jusqu’à être grande. Ainsi, ‘celle qui donne la mort’ rumina sa haine et sa vengeance pendant dix années, dix années passées à s’améliorer en combat, en magie, en tout, toujours silencieuse. Une éducation parfaite et des mœurs mondaines, qui ne devaient lui servir en rien, mais une deh Sarandar restait une deh Sarandar.

Dix ans passèrent donc, et bien que la petite fille devenue jeune femme ne puisse s’en rendre compte –les miroirs faisant défaut dans sa latomie-, elle était devenue d’une beauté rare et précieuse. Sa peau était couleur de perle, et ses cheveux, jamais coupés, atteignaient le creux de ses reins. Gnüwela, lors de sa dernière visite, voulut empêcher Akasha de sortir… sa beauté aurait pu lui causer de sérieux ennuis. Mais la jeune femme n’y prit pas garde, elle saurait se défendre contre tout, contre tous. Et toujours dans le même comportement tacite.

Pendant toutes ces années, elle s’était appliquée à créer son jeu de tarot. Les dessins de ses Arcanes étaient élégants et alambiqués, et semblaient posséder un étrange pouvoir. Même son Maître de Magie, Gnüwela, ne parvenait à décrypter l’utilisation de ces cartes. Akasha en changeait les traits à volonté. La carte de la Lune représentait la dessinatrice elle-même, le Diable était un homme sans visage -Akasha présageait d’y représenter son père-, quand à la Tempérance, c’était Gnüwela.

Armée de ce seul jeu, elle sortit de sa geôle –comment ? ceci est un secret magique, peut-être l’un des pouvoirs de ses Arcanes- et se rendit dans le bureau de son père. Celui-ci accusa le coup en voyant cet être splendide devant lui. Elyah semblait revenue d’entre les morts, plus pâle, plus délicate et plus rayonnante que jamais. Cet être devant lui, hyalin et aussi précieux que le cristal, lui causait le plus grand trouble et la plus grande peur. Le laissant ainsi stupéfait, Akasha sortit son jeu de cartes et le Diable. D’abord, elle n’en montra que la tranche, tenant l’Arcane entre deux doigts, puis lentement, dévoila la carte à son père.

La voyant, il porta une main à son cœur. Sa respiration se fit plus haletante. Il pâlit visiblement tandis qu'Akasha s’approchait de lui à pas lents, comme un fauve prêt à se jeter sur sa proie. Arrivée à quelques centimètres de lui, le frôlant presque, elle entrouvrit les lèvres et sa voix jaillit, rauque, pour la toute première fois.
« Je te hais ».
L’homme s’évanouit. Elle le fixa avec mépris tandis que les gardes s’approchaient d’elle, l’emprisonnant à nouveau, dans une chambre cette fois-ci. La lumière du jour, une fenêtre, la curiosité… l’air frais. Akasha goûtait un plaisir nouveau, celui de la liberté, mais cela ne s’arrêterait pas là.

Son père, remis de sa surprise, vint la voir. Il lui fit alors part de son désir d’avoir un fils, s’excusa pour les tourments qu’il lui avait infligés, fut tout sucre tout miel. Etonnée, elle le laissait la couvrir de présents, lui manifester maintes preuves d’amour –paternel, bien sûr-, être aussi enfievré avec elle qu’un amant faisant la cour à sa dulcinée. Deux années passèrent ainsi, dans un monde tout nouveau. Elle n’était plus recluse nulle part, et aimait plus que tout les grands espaces, les randonnées à cheval –seule, elle aurait mieux apprécié, mais son père ne voulait pas la lâcher d’une semelle.

Elle ne fut guère étonnée quand il reparla de son désir d’avoir un fils. Loin d’être stupide, elle avait bien compris que sa beauté avait eu un effet étrange sur son père, au point de lui donner des élans incestueux. Elle fit mine de se plier à la volonté paternelle, acceptant bon gré mal gré les dîners, les soirées en tête-à-tête, tout en affutant la lame de la haine en elle. Le soir où il s’infiltra dans sa chambre, vêtu simplement d’une robe de chambre, elle avait préparé sa sanglante vengeance.

La lame qui parcourut l’homme de part en part ne le tua pas, mais le castra. Avant la mort, la honte… Akasha prenait un malin plaisir à le faire souffrir. Elle le tortura longtemps, physiquement, psychologiquement, emportée dans un tourbillon inextricable de haine, de revanche, de folie… et enfin, quand il n’en put plus, elle sortit l’Arcane du Diable.

Que se passa-t-il, on l’ignore, mais les supputations les moins folles disent que l’Arcane a aspiré l’âme de Thénar. Quoi qu’il en soit, Akasha prit peur et partit sur les routes d'Antiaz, gardant derrière elle la fortune deh Sarandar et la puissance de l’ancestrale famille. L’amour ? Elle n’en voulait pas. Son père l’en avait dégoûtée avant l’âge, avant même qu’elle ait pu y goûter réellement. Elle sillonnait les routes, et l’illusionniste guerrière, la Cartomancienne, devint célèbre pour ses pouvoirs étranges.

Abordant dans une ville aux confins des mondes, Arbre-Rouge, elle décida d’y séjourner quelques temps. L’accueil y était agréable, la bière coulait à flots, l’amitié primait sur le reste. Ce fut là qu'Akasha rencontra sa perdition, sa damnation, le Mal qui l’envoûterait à jamais. Sous la forme d'une silhouette sombre, un ivrogne parmi tant d'autres, et pourtant pas... car cet homme était l'un des sous-fifres de Leshger, qui lui transmit le fléau Maléfique... il l'emprisonna dans sa demeure, comme une vulgaire esclave.

Combien de temps passa, alors qu’elle était recluse entre les murs du palais du démon ? Elle n’a pas compté. Elle ne parlait plus, à nouveau, s’enfermant dans un silence irritant. Ses regard étaient fixes, elle semblait être une statue de pierre, un être de marbre froid. Dans l’ombre cependant, elle préparait une nouvelle vengeance : la liberté, elle l’aurait, quel qu’en soit le prix.

Lentement, l’Arcane de la Mort, l’Arcane XIII, prenait forme… le visage du démon s’y dessinait. Elle refusait toujours à son créateur l’accès à sa couche, elle ne lui parlait pas, elle ne le regardait pas. Son air était hautain quand il était dans la pièce, elle ne prenait pas garde à ses marques de tendresse. Il voulait ses pouvoirs, elle le savait, il pouvait encore courir longtemps.

De la même manière que Thénar, il disparut subitement. L’Arcane XIII sembla prendre vie, comme l’Arcane du Diable avant elle… La Cartomancienne fit alors peur, cette créature démoniaque, alliée de si près à Leshger, maîtrisant des pouvoirs occultes. On dit qu’elle est revenue dans le château de son enfance rendre son âme à son père, en tous cas, le lendemain de la visite d’un étrange rôdeur, on retrouva le cadavre de Thénar… frais comme s’il était mort la veille, mais exsangue.

Qui est cet être mystérieux, cette Akasha, cette Cartomancienne dont on chuchote le nom jusqu’à l’autre bout du monde ? Cette tueuse magique, maléfique et ralliée au Mal dans toute sa splendeur ? Cette immortelle qui immola sur l’autel de sa vengeance deux êtres ?

A ces questions, il semble primordial de trouver une réponse…

Classe : Nobilita
Clan : Einaff
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Néthéril

Néthéril


Nombre de messages : 37
Date d'inscription : 28/11/2006

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MessageSujet: Re: Akasha   Akasha Icon_minitimeMar 19 Déc - 14:52

impressionante histoire XD

acceptée Bon jeux Smile
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Akasha
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