Leshger

Nom : D'Aezwen

Prénom : Leshger

Âge : j'ai arrêté de compter...

Race : Dieu

Domaine dominé : Le mal, l'enfer, la mort, toutes ces petites choses sympathiques...

Physique :
Décrire la perfection, beaucoup s’y sont essayés. On trouve des peintures et des fresques représentant Leshger, cependant peu de mortels ont jamais eu l’honneur de croiser le regard d’un noir rougeoyant du dieu. De toute façon, on peut être sûr que quiconque le ferait risquerait de mourir sur-le-champ. Il faut un courage exceptionnel pour soutenir la nitescence de ce regard sombre…
Son visage fin, aux traits parfaitement dessinés, est légèrement androgyne et troublant. Ses lèvres délicates sont étonnament blanches et exsangues, comme si sa peau ne possédait aucun pigment et qu’il n’y avait pas de sang dans cette enveloppe charnelle. De longs cheveux d’une couleur noir-bleuté entourent son faciès, tombant sur ses épaules et dans son dos, comme une énième marque de désinvolture. Il est d’une beauté pâle et lactescente, pourtant les regards s’accrochent sur lui tant il dégage de majesté et de puissance.
De haute stature, musclé mais fin, il aime prendre soin de lui et est d’un grand narcissisme.
Caractère :
Imbu de lui-même, il n’hésitera jamais à déclamer qu’il est l’être le plus cher à ses propres yeux. C’est un être redoutable, car parfaitement conscient de ses capacités, et sachant très bien repousser les limites de son être. Dominateur, il supporte mal qu’une mortelle comme Vénus refuse de se soumettre à un dieu comme lui-même. Il est manipulateur et insidieux.
Il détient une intelligence des plus redoutables, car renforcée par l’expérience de l’âge. Il est charmeur et séduisant, usant de sa trop grande beauté pour parvenir à ses fins. Réfléchi, il aime prendre le temps de peser les choses avant de se lancer. Elégant et raffiné, il a des manières surannées, et une élocution alambiquée. Il est théâtral et possède un certain sens de l’humour, même si un peu grinçant. Il est loyal est respecte les règles… qu’il a établies.
D’un naturel vicieux et manipulateur, il arrive qu’il fasse peur d’un seul regard, tant son âme se reflète dans ses yeux. Il parvient toujours à ses fins, par des moyens souvent peu appréciables par le commun des mortels, qu’il méprise, considérant les humains comme des êtres inférieurs. Son orgueil et sa vanité sont démesurés et n’ont d’égale que sa mégalomanie. Il aime dominer et ne supporte pas qu’on lui résiste, d’ailleurs ça ne lui était jamais arrivé jusqu’à l’arrivée de Vénus. Il voue à cette dernière une haine incommensurable, surtout qu’elle a le don de réduire en poussière son orgueil… cependant elle l’amuse, car elle lui permet de défouler son immense cynisme et son humour noir… mais surtout sa cruauté.


Histoire:
Leshger était au début une partie d’un être parfait créé par le Chaos, un être hermaphrodite aux deux facettes radicalement opposées. Il y avait Elle, la Femme, la pure composée d’or et de lumière, la douceur et la paix incarnées, et Lui, l’Homme, le vice fait d’obsidienne et de ténèbres, le vice et la guerre en personne. Un être parfait et qui se suffisait à lui-même.

Mais vite, des divergences apparurent entre les deux parties de l’Être, et il finit par se scinder en deux. Leshger devint l’une des parties subsistantes. Dès l’instant où les deux parties se séparèrent, en Azer et Leshger (aussi appelé Kelsher ou Kelser chez les Prias), une guerre s’engagea entre les deux être créés. Pourtant ils s’accouplèrent, c’est bien le mot car il n’y avait pas d’amour entre eux. Ils créerent ainsi Antiaz, et ses dieux… ainsi que la première femme.

Maruv, dieu de l’eau, de la guerre et de la masculinité, tomba éperdumment amoureux de la première femme. Lui et Leshger se haïssaient cordialement et Maruv croyait que Leshger était son frère, ce qui n’arrangeait pas les choses… Leshger, pour se venger d’un coup bas de Maruv, séduisit la première femme et lui donna deux enfants, Roven et Kayanddra. L’histoire qui suivit est connue, je m’abstiendrai donc de la conter.

Des milliers d’années passèrent, dans la rivalité entre Leshger et Maruv, ce dernier reprochant à celui qu’il pensait être son frère de lui avoir volé l’amour de sa vie. A cela le dieu du Mal ne répondait même pas, se contentant d’un sourire mesquin. Les ans s’écoulaient à travers d’incessantes guerres, Antiaz ne connaissait la paix que durant des périodes très courtes, une année ou moins.

Un jour, un homme invoqua Leshger. Un homme qui disait se nommer Einaff Threnott, être le dernier descendant des rois Threnott, et donc être issu de Roven, et désirant un pouvoir immense : l’immortalité. D’abord, Leshger ne le prit pas au sérieux, puis il s’avéra qu’Einaff ne mentait pas. Alors le dieu du Mal lui accorda l’immortalité en échange de son âme. Il surveilla son ascension qui se fit fulgurante : en quelques jours, il épousa la belle Théa Abribeth, et devint roi d’Antiaz.

Leshger était impressionné. Et soudain il se rendit compte que Théa descendait de Kayanddra… aussi quand le couple eut un enfant, il sut immédiatement que l’être né de cette union serait hors du commun. C’était une fille qui fut nommée Vénus. Elle avait une demi-sœur et un demi-frère, tous deux à moitié terriens et donc beaucoup moins importants pour l’histoire qu’elle ne le serait.

Dès lors la vie du dieu fut centrée à observer la créature. Quand, à ses douze ans, elle fuit le palais, emportant avec elle la clé du Xil que Leshger avait donnée à Einaff pour qu’il puisse le contacter, le dieu ragea : il voulait qu’Einaff puisse absorber les pouvoirs de l’adolescente… car Leshger savait que plus Einaff devenait puissant, plus lui-même le serait. Et Leshger est d’une écrasante mégalomanie... Il fera tout pour avoir les dons de cette gamine insolente qu'il hait farouchement.

Clan (Cabane, Einaff, neutre) Einaff...